salut,
je suis completement d'accord, cette "commission de réflexion" n'est que de la poudre aux yeux la preuve étant qu'elle a été créer alors que le calendrier était déjà annoncé depuis plus d'une semaine par les media ( 2009 transfo en S.A. / 2010 ouverture du capital... ).
Comme bcp de postiers, je ne pense pas que la grève du 23/09 y changera gd chose. Je serai pourtant gréviste car comme beaucoup de postier j'y suis opposé, et c'est un moyen de le faire savoir au grand public.
On peut d'ailleurs facilement anticipé la suite de l'ouverture du capital, avec une vente pièce par pièce ( bque postale / courrier et pkoi pas colis / réseau ) à des investisseurs privés.
Nous voyons déjà les conséquences sur nos emplois : création de "surnombre" partout amené a disparaitre, les bureaux regroupés par dizaine lorsqu'ils ne sont pas fermés ( cela m'étonne que l'observatoire de la présence postale ne l'est pas vu fondre plus vite que le pôle nord ).
Tout ceci concerne aussi les citoyens ( nos clients et nous même ), qui, au final, verront leurs prestations se détériorer. Ce ne sera jamais rentable pour personne d'aller distribuer une carte postale à 50cts en zone rurale, donc on fera 10 km pour aller la chercher au bistrot du coin, on en profitera peut être pour demander le solde de son CCP ca permettra aux personnes d'à coté, sur le comptoir, d'en discuter un peu.
Je serai donc gréviste le 23/09 et cultive l'espoir qu'elle sera assez suivi pour sensibiliser le reste des citoyens sur ce qui les attends.
On peut se baser sur les exemples récents : lors de l'ouverture du capital de GDF ( juin 2005 ), l'état s'engage à conserver 80 % du capital, et, aujourd'hui GDF n'existe plus seul, fusionné/absorbé par Suez, ce qui fait retombé la part de l'état à 30% maxi. Entre temps les prix flambent de plusieurs dizaines de %.
C'est vrai aussi pour EDF et les autoroutes ( APR, ASF, SANEF...) qui ont vu ( enfin surtout nous ) leurs prix flambés après l'ouverture de leur capital.
Ceux sont mes convictions, et ce n'est que les respecter, de les faire entendre. C'est pourquoi je serai gréviste.